Les Chroniques de DURDANE (Durdane 1972-1973) |
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Sur la planète Durdane existe un ensemble de communautés disparates, le Shant, sur lequel règne l'Anome, aussi surnommé l'Homme sans Visage. Dans cette région, chaque femme, chaque homme se voit équipé à la fin de l'adolescence d'un torque explosif que l'Anome peut faire détoner à tout moment. La terreur qu'inspire ce juge et bourreau a maintenu une paix relative pendant des décennies. Mais voilà que débarquent d'on ne sait où les Rogushkoïs, de féroces créatures humanoïdes qui massacrent les hommes et s'accouplent avec les femmes. Et contre lesquelles l'Anome ne prend aucune mesure particulière. Parce que les Rogushkoïs ont tué sa mère, le jeune Etzwane se jure de découvrir l'identité de l'Homme sans Visage et de mettre un terme à son règne. Bientôt tous les secrets de Durdane tomberont aux pieds du jeune homme, brisés comme des jouets trop fragiles. Et il sera bien obligé de comprendre que le prix de la responsabilité est parfois exorbitant. P.Dusoulier me précise : "J'ai retraduit entièrement le premier volume. J'ai révisé les deux autres. Beaucoup de modifications de style, et correction de très grosses erreurs... La version définitive VIE introduit d'importants changements dans les noms de cantons. Non pas que les noms soient modifiés, mais la reconstitution minutieuse a permis de constater que Jack s'était trompé de canton à certains endroits..." |
Autre
précision de Patrick
Dusoulier |
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L'Homme sans visage est la première des Chroniques de Durdane. Les hommes ont
oublié la planète Durdane. Pour eux, elle n'est plus
qu'un mythe. Seuls les membres de l'Institut d'Histoire la visitent
encore. Trés bon roman, avec une description minutieuse d'une société Vancéenne par excellence sur une planéte étrangére . |
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L'Homme sans
visage est prisonnier dans son propre palais. Le pouvoir absolu
qu'il exerce sur le peuple de Durdane est désormais aux mains
du jeune Gastel Etzwane, dont la soif de vengeance contre les terribles
Roguskhoï, qui avaient enlevé et tué sa mère
et sa soeur, ne pourrait être étanchée que par
une mer de sang. |
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Troisiéme et dernier tome des Chroniques
de Durdane: La verve de Vance s'essoufle un peu, avec une fin à mon gout inachevé, en tout cas frustrante . |
Critique: L'Homme sans visage
est sans doute l'un des meilleurs romans de Vance, qui y déploie des
trésors d'imagination et d'inventivité, dont le « chemin d'air » — des
ballons guidés captifs guidés par des câbles au sol — est un excellent
exemple. Même si Durdane n'est pas totalement coupée du reste de la
galaxie, les technologies qu'on y emploie sont largement alternatives,
pour le plus grand plaisir de l'amateur de dépaysement. Quant aux
sociétés décrites, leur diversité et leur originalité ne peuvent que
susciter l'admiration. Originalité que souligne cette phrase d'Ifness,
l'observateur terrien qui croise à plusieurs reprises le chemin
d'Etzwane, au sujet des Chilites : « La race humaine n'avait jamais connu une telle adaptation et elle ne la connaîtra sans doute plus jamais. » Les Paladins de la liberté
poursuivent sur cette lancée avec un peu moins d'imagination, mais il
est vrai que l'effet de surprise ne joue plus. L'intrigue est elle
aussi plus conventionnelle : Gastel Etzwane passe son temps à organiser
la résistance du Shant contre les Rogushkoïs, tout en mettant fin au
système du torque. Asutra ! constitue enfin une conclusion fort
décevante, comme si, après avoir tant donné dans les deux premiers
volumes, Vance était à court d'idées pour boucler le cycle. Ce n'est
pas à proprement parler un mauvais livre, juste un space opera
standard avec une fin plutôt hâtive. Mais cette conclusion ne doit
surtout pas faire oublier la formidable puissance imaginative de L'Homme sans visage, qui représente, répétons-le, un des sommets de l'œuvre de Jack Vance. Roland C. WAGNER (lui écrire) |
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