La Mémoire des Etoiles  - Night Lamp (1996)


 
Rivages Fantasy (1997)


Presses Pocket n° 5696
(1998)
Postface : Paul  RHOADS,
L'Etre ailé cuillant le fruit à l'arbre de la vie

 
ed.Tor (US)
ill.Vladimir Nenov

 

Critique d'Antoine Bordier

Quatriéme de couverture
Au cours d'une exploration ethnologique, le philosophe Hilyer Fath et sa femme Althéa suavent de la mort un garçon de six ans, Jaro. Celui-ci est traumatisé par un drame qu'il ne parvient pas à se remettre en mémoire. Le couple adopte l'orphelin et le ramène sur la planète. Jaro, troublé par des souvenirs fragmentaires et par de curieux messages télépathiques, décide de parcourir l'espace pour retrouver le secret de ses origines.
Pour le garçon et pour Skirlet, sa petite camarade (qui rêve de devenir détective interstellaire quand elle sera grande), c'est le début d'une folle course à travers les étoiles où ils affronteront les plus extrêmes périls et déjoueront les pièges les plus perfides pour trouver la réponse à une question particulièrement obscure : qui est Jaro ? Au nom de quoi est-il en vie ?


Jaro, orphelin sauvé de la mort dans son enfance, retrouvera-t'il la mémoire dans ce voyage, accompagné de Skirlet, sa petite amie qui rêve de devenir une détective privée intergalactique ?

Franchement un peu indigeste, lent, sombre, je n'ai pas accroché.

Ma critique:
 
"La Mémoire des Etoiles" me donne l'impression d'avoir été écrite à 4 mains ,c'est-à-dire par 2 personnes différentes à cause des ruptures de ton dans le récit ,il faut attendre le chapitre 11 pour retrouver la verve humoristique de Vance qui disparaît aussitôt après la mort des parents adoptifs . En fait, cette première partie n'est intéressante que par ses digressions . A partir de la révélation de l'identité du véritable père, un nouveau scénario plus space-opéra se déroule mais sans punch ni trouvaille mais plutôt une accumulation d'idées déjà exploitées dans des livres précédents, nous somme loin des Princes-Démons, j'aurais aimé voir Kirth Gersen traiter à sa manière cette histoire de vengeance.
Il y a d'ailleurs une question que je me pose, Vance n'est-il pas meilleur dans la longue nouvelle (100-150 pages) que dans le roman de 450 pages ou les bonnes idées sont délayées mais il faut bien faire plaisir à l'éditeur ? Il m'a fallut m'y reprendre à trois fois pour terminer le roman ce qui est un comble pour un "vancemaniac", il faut dire que parallèlement je relisais les "Cantos d'Hypérion" de Dan Simmons .
La postface de Paul Rhoads est complètement à côté du sujet ou plutôt totalement délibérée, faire passer l'idée que Vance est au dessus de la SF (Startrek,Godzilla pouah !! Vance dixit) que son oeuvre fait partie de la "Littérature" avec un grand L, nostalgie Tolkien peut-être, mais surtout fantasme de nombreux écrivains SF américains des années 50 (je pense entre autres à P.K.Dick ) .


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